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Chronique Familiale ThabuyGarcia
4 décembre 2017

♫♫Quand Madelon...♫♫……. Les DESSAINT

 

C’est en recherchant les DESSAINT que j’ai trouvé le premier mort pour la France de ma base. Aussi revenons un peu sur l’histoire militaire française.

 

Moyen Âge

 

soldat M A

 

Comme déjà dit, au Moyen-Âge et antérieurement les troupes étaient essentiellement constituées de mercenaires de toutes l’Europe. Même les guerriers francs pouvaient être Goths ou Saxons. Ces bandes pouvaient être de tailles différentes, plusieurs dizaines d’individus à quelques centaines.

Ce n’est qu’à la fin de la Guerre de Cent Ans que les finances du Royaume de France permettront de recruter une armée régulière (= permanente) de 14 compagnies d’ordonnance plus une compagnie de la Garde (du Roi). C’est cette armée qui « boutera » l’armée anglaise hors de France.

 

 

 

 

 

 

Ancien Régime

 

mousquetaires

 

Peu à peu sous l’Ancien Régime, les régiments sont recrutés par les Grands du royaume, en principe les ducs, essentiellement sur leurs terres.

Ces régiments portent donc le nom de province du royaume, Picardie, Piémont, Champagne, Navarre et Normandie pour les plus anciens jusqu’à comporter 33 régiments sous Louis XIII.

Le plus prestigieux reste le corps des gardes du roi. Armés de mousquets, ils prennent le surnom de Mousquetaires du Roi (sauf les gardes de Richelieu qui sont les Mousquetaires du Cardinal).

Le plus illustre mousquetaire fût Pierre de Montesquiou, comte de d’Artagnan, élevé au titre de Maréchal de France en 1709, chef des armées mais ayant aussi la charge de l’ordre public.

Mais c’est son cousin germain qui connaîtra une célébrité mondiale Homme de guerre, aussi mousquetaire, il inspirera Alexandre Dumas pour sa trilogie qui est une œuvre romanesque prenant beaucoup liberté avec l’Histoire. Mais Athos, Portau et Aramitz ont aussi fait partie des Mousquetaires du Roi.

Ces armées sont constituées de volontaires, mais les sergents recruteurs qui battent la campagne doivent remplir leurs quotas par tous moyens.

 

Compte tenu des trop fréquentes exactions des soldats, déserteurs ou mercenaires désœuvrés, ou pas soldés, on a créé la Maréchaussée (terme issu de Maréchal de France). Ayant une compétence d’abord limitée aux armées, elle acquit au fil du temps une compétence de police générale sur presque tout le territoire.

 

Parallèlement il se constitue des régiments d’élite ( les forces spéciales de l’époque) qui seront appelés les Gendarmes de France.

 

En 1720, la maréchaussées passe sous le commandement des Gendarmes de France. En 1788 les régiments de gendarmes sont dissous, mais pas la maréchaussée.

 

Révolution Française

 

revolution et empire

 

En 1791 l’assemblée dissout la maréchaussée mais la remplace par la Gendarmerie Nationale, toujours en exercice de nos jours et souvent appelée familièrement la maréchaussée.

 

Mais ce n’est pas la plus grande réforme de la Révolution.

 

Pour combattre la coalition des royaumes européens (Autriche et Prusse d’abord, Angleterre, Piémont, Espagne ensuite sans oublier les nobles français émigrés) les Révolutionnaires font appel à des volontaires par département, puis, comme c’est insuffisant, à la levée de masse par tirage au sort. Pour repérer les hommes (18 à 40 ans) qui n’auraient pas une fibre patriotique à la hauteur, on recourt aux registres paroissiaux pour les lister. Au plus grand bonheur des généalogistes car ces registres conservés sont la base de nos recherches.

Cette conscription a permis de porter l’effectif des armées de 200 à 800 000 hommes au cours de l’année 1793.

 

XIXe siècle

 

BARBE IMPERIALE !!

 

 

En 1798 la conscription est pérennisée et en 1804 Napoléon institue le conseil de révision et le tirage au sort. Chaque conscrit tire au hasard un numéro et on recrute par ordre croissant jusqu’à qu’à ce que le quota fixé soit respecté. Les autres étaient exemptés, mais ils pouvaient appelés en cas de nécessité, toujours par ordre croissant. Ceux qui tiraient un mauvais numéro pouvaient l’échanger avec un bon moyennant finance.

 

A noter que les hommes mariés ou veufs avec enfants étaient exemptés.

 

Ce régime est conservé peu ou prou jusqu’à 1905, seules variables, la durée maximale peut variée selon les besoin (en général 5 ou 6 ans) et l’exemption totale est remplacée par une durée minimale (de 6 mois à un an).

 

Le tirage au sort est supprimé en 1905 et fait place à un service égal et obligatoire de 2 ans porté à 3 en 1913.

 

 

 

 

 

La Grande Guerre

 

soldat 14

 

Dès 1912 on pense aux colonies et on institue le service militaire pour les Algériens et les Sénégalais (en fait Afrique Noire Occidentale). Ces régiments de l’Armée d’Afrique et l’Armée Coloniale existaient avant mais composés de volontaires indigènes et/ou d’appelés métropolitains et officiaient uniquement aux colonies.

Les Tirailleurs sénégalais et algériens, les Goumiers marocains, les Saphis algériens (cavalerie) prendront part à la Grande Guerre. Les Méharistes, à dos de dromadaire, resterons dans le Sud Sahara.

 

L’armée était divisée en quatre groupes.

L’armée d’active concernait les hommes sous les drapeaux qui une fois leur temps accompli (21 à 23 ans) étaient versés dans l’armée de réserve (24 à 34 ans) et plus tard dans l’armée territoriale (35 à 41 ans) qui devait faire les travaux en arrière du front et enfin dans la réserve territoriale (42 à 48 ans) qui était affectée à la garde du territoire (ponts, côtes, lignes de chemins de fer, … ).

Ceux qui étaient inaptes au service actif étaient versés dans les services auxiliaires (bureaux, dépôts, santé…). Les affectés spéciaux étaient maintenus à leur poste (douaniers, personnels de chemins de fer, P&T, ...)

Les besoins d’hommes en 1914/18 firent que toute la réserve se retrouva en première ligne et même la Territoriale fût souvent appelée au front. De 20 ans la mobilisation fût aussi abaissée à 18 ans.

En tout 8,4 millions d’hommes seront appelés sur la période de 4 ans pour la France (4 millions en août et septembre 1914) dont 585 000 coloniaux. Les pertes seront de 1,4 millions de morts ou disparus (toujours pour la France) plus 300 000 civils.

 

XXe siècle

 

Après 1919 le service militaire est rétabli comme en 1913, avec des durées variables en fonction des circonstances. Il est à peu près supprimé en 1940, complètement en 1942, « remplacé» par le STO, et rétabli en 1945. Pour la Guerre d’Algérie (officiellement Événements d’Algérie) il sera porté à 3 ans pour retomber après, progressivement, à 1 an (à partir de 1970).

Constatant la technicité de plus en plus prégnante du métier militaire, incompatible avec des appelés de passage, J. Chirac prend la décision en 1996 (application fin 1997) de le supprimer.

Les tentatives de rétablir un service national apparaissent de temps à autre, mais parité oblige, les jeunes filles seraient concernée elles aussi.

 

Particularité de l’Armée Française, elle n’est pas exclusivement constituée de nationaux. Crée en 1831 la Légion Etrangère est un cas particulier dans le monde, ses troupes ne comprennent en principe que des étrangers, mais avec un encadrement mixte.

 

Parcours du combattant

 

A l’occasion de centenaire de la Guerre de 14/18, les généalogistes se sont tournés, en plus, vers le parcours militaire des Poilus de leurs bases.

émile-1

 

 

 

En l’absence du livret militaire du dit Poilu, il faut rechercher son registre matricule ouvert par le conseil de révision. Pour cela il faut connaître, ou trouver, sa résidence l’année de ses 20 ans, souvent la commune de naissance.

Les pouvoirs publics ont autorisé la publication des registres jusqu’à la classe 21 (donc soldats nés en 1901). En outre les archives départementales ont joué le jeu en numérisant et en mettant en ligne ces archives (les retardataires ont jusqu‘en novembre 2018).

Sur ce registre toutes ses affectations régimentaires sont notées. Pour compléter, le Journal de Marche et d’Opérations du dit régiment donne son parcours (site 

Mémoiresdeshommes) . Pour le Génie et l’Artillerie, les régiments étaient scindés et dispersés sur le front, il n’y a pas moyen de retrouver le parcours d’un soldat particulier.

 

 

MPF DUPONT Paul

 

 

 

 

Pour les soldats morts ou disparus, le même site répertorie toutes les fiches des Morts pour la France.

 

 

Sur Généanet figurent tous ceux que j’ai retrouvés, mais je n’ai pas encore terminé. Si vous le souhaitez je peux rechercher en priorité un soldat de votre branche (y compris branche conjointe ou alliée).

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Pour la Seconde guerre Mondiale, seuls les descendants peuvent faire la recherche car trop récent. Je peux vous indiquer la marche à suivre mais pas le faire moi-même, y compris pour les prisonniers de guerre auprès du CICR de Genève.

 

 

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