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Chronique Familiale ThabuyGarcia
13 janvier 2018

♫♪♫ Boire un petit coup ....♪♫♪

 

Les GAUDINAT étant originaires de Champagne l'histoire de la vigne en France trouvre naturellement sa place ici.

 

Origine de la vigne 

 

La vigne fait partie des plantes les plus anciennes. En effet, on a retrouvé des traces de son existence dans plusieurs régions du monde avant même l’apparition de l’homme. Des fossiles de vignes sauvages ont été découverts notamment en Islande, au Groenland, ou au Japon, mais également en France dans la région de Montpellier et en Champagne.

 

Selon de nombreux spécialistes, la vigne telle que nous la connaissons aurait ses origines en Asie Mineure puisque les habitants de cette région auraient été les premiers amateurs de vin bien que l’on ne connaisse pas précisément l’endroit et les circonstances de la naissance de cette boisson.
A la lecture de la Bible, on peut remarquer que le vin y est souvent mentionné.
La vigne fait partie de la famille des ampélicadées, elle s’est développée très rapidement après son apparition en Asie Mineure grâce à l’intervention de l’homme. On la retrouve en Egypte plus de 2 000 ans avant J.C., puis les Égyptiens apprennent sa culture aux Grecs qui à leur tour l’enseignent aux Romains qui transmettent leur savoir aux Gaulois. Selon la mythologie grecque, ce ne seraient pas les Égyptiens qui leur auraient enseigné la culture de la vigne, mais le dieu du vin Dionysos.

 

La vigne à l’époque des Romains

 

Les Romains, amateurs de vin, étaient exigeants quant à sa qualité et suivaient donc des protocoles très précis pour son élaboration. Afin que les vignes ne soient pas vendangées avant la maturation complète des grappes, les vendanges ne pouvaient débuter avant l’annonce du début de celles-ci qui se faisaient au son de la trompe. Le ban des vendanges à la mode antique. Les vins ne pouvaient être vendus ou dégustés avant les vinalies (23 avril). Pas de Primeur donc.

 

 

La vigne à l’époque galloromaines.

 

Les Gaulois étaient de bons cultivateurs, la culture de la vigne se développa  rapidement et leurs vins étaient très appréciés des Romains. Ils ont également inventé les tonneaux beaucoup plus pratiques que les jarres de terre cuite pour la conservation et le transport du vin. L’empereur Domitien fit arracher la moitié des vignobles gaulois en 92 sous prétexte d’aider à la culture du blé, mais en fait, dans le but de favoriser la viticulture italienne.
Ce n’est qu’en 281 avec l’empereur Probus que le développement de la culture de la vigne fut à nouveau encouragé. L’accroissement du vignoble français date donc de cette époque.

 

La vigne au Moyen-Âge

 

De nombreux personnages historiques participent à l’extension de la vigne en France.

Charlemagne avait des vignes en Bourgogne où un grand cru porte toujours son nom : le Corton-Charlemagne. Les papes français qui résident en Avignon au XIVe siècle développent le vignoble de Châteauneuf (du Pape).
L’Église favorise l’extension de la vigne par la création d’importants domaines viticoles rattachés aux abbayes. L’utilisation du vin pendant la messe a contribué à ce développement du vignoble par les moines qui cultivent les vignes comme les Cisterciens à qui l’on doit les grands vins de Bourgogne. Les moines qui vivent dans les monastères produisent souvent tout ce qui leurs était nécessaire, c’est pourquoi, on les retrouve souvent dans les régions viticoles ou de productions de fromage, ou les deux associées.

Pendant toute la période du Moyen Âge, la France exporte beaucoup de vins notamment vers l’Angleterre et les pays nordiques. On retrouve l’influence d’Aliénor d’Aquitaine qui a donné le goût aux Anglais pour le clairet (et claret), entre le rosé et le rouge, beaucoup moins tanniques que le Bordeaux classique.

 

Ancien Régime

 

Au cours des siècles, la viticulture a connu des fortunes diverses. Parmi, les phénomènes qui ont contribué à de grands changements, l’hiver 1709 qui fut tellement froid que la mer gela sur les côtes, entraînant des dégâts considérables dans de nombreux vignobles notamment dans la région de Nantes.

Presque toutes les régions de France avaient leurs vignobles, à part les régions à bière ou à cidre, pour pouvoir faire face à la demande. Le vin était la principale boisson de nos ancêtres, surtout dans les villes car l’eau n’était pas souvent potable.

Ainsi tout autour de Paris on cultivait des vignes. Par exemple les AUBIN (branche HENNE) étaient vignerons entre Saint Germain-en-Laye et Mantes-la-Jolie. On peut supposer que ce vin n’avait rien à envier à la piquette de Jean Ferrat (La Montagne), les centenaires en moins.

 

L’histoire récente

 

Au début du 18ème siècle, de nombreux vignobles ont été arrachés et remplacés par du blé puisque la France n’en produisait pas suffisamment.

Les travaux de recherche de Louis Pasteur ont notamment permis de mieux maîtriser les problèmes liés à la fermentation alcoolique et sont à la base de l’oenologie moderne.
Cependant, l’évènement le plus frappant de l’histoire récente de la vigne en France est l’invasion du 
phylloxéra en 1864.
Ce puceron ennemi numéro un de la vigne, fut introduit accidentellement en France lors d’essai de nouveaux plants dans le Gard et 10 ans après son apparition, le vignoble avait pratiquement disparu. Cet insecte passe d’un cep à l’autre en creusant des galeries, seules les vignes cultivées sur un terrain sableux résistèrent, sans doute parce que les insectes n’ont pu creuser des galeries dans le sable. C’est donc à cette période que sont apparus les vins de sable dont certains existent toujours comme le Listel.
Après des années de recherches et d’essais infructueux, une solution fut enfin trouvée grâce à la vigne américaine qui résistait particulièrement bien au phylloxéra. Les vignes furent donc arrachées et remplacées par des vignes issues de porte-greffes américains sur lesquels furent greffés les cépages français.

Cette catastrophe a fortement modifié le vignobles français puisque certaines vignes n’ont jamais été replantées et d’autres que  partiellement. Il y eu donc une période de pénurie qui alimenta, comme toujours, les fraudes. Au point culminant de cette crise eu lieu en 1907 la révolte des vignerons du Midi et l’État du faire intervenir l’Armée.
La première guerre mondiale a également joué un rôle néfaste sur le vignoble puisque les hommes étaient partis sur front et les vignes furent laissées à l’abandon.

 

Appellation d’origine

 

En 1935 fut créé l’I.N.A.O, Institut National des Appellations d’Origine, cet organisme qui est toujours présent aujourd’hui, réglemente le monde de la viticulture afin d’obtenir des vins de qualité.
En 1956 et 1957, le vignoble est touché par un grand froid et des gelées tardives notamment dans le Chablis et la région de Pomerol.

En 1984, un important rapport est remis à la Commission Européenne pour l’établissement d’un bilan prévisionnel de production et consommation en vue d’ une meilleure coordination pour la distillation des vins excédentaires et la limitation de production à l’hectare pour les vins d’appellation d’origine de la CEE.

Dans le compromis de Dublin, publié en décembre 1984, apparaît notamment la décision suivante : « Pour l’avenir, seuls les investissements ayant pour but l’amélioration de la qualité des vins, sans augmentation de la production feront l’objet d’une aide communautaire. »
L’Union Européenne souhaitait donc privilégier la qualité des vins et non la quantité produite . La viticulture française a suivi ce chemin.

Actuellement les amateurs de vins en France s’informent de plus en plus sur le monde du vin notamment en suivant des cours et stages d’oenologie.
On trouve également de plus en plus de revues et d’ouvrages sur le vin. De nombreux sites internet consacrés à l’oenologie et aux vins ont été créés. Chaque appellation a ouvert son site et on peut y trouver également de nombreux vignerons et producteurs.

 

Texte inspiré par le site oenologie.fr

 

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